Notes : Robert Neville (Will Smith) brillant scientifique, a été miraculeusement épargné par le virus qui a décimé la planète et transformé les humains en vampires. Alors qu’il tente de survivre dans un Manhattan fantôme, avec pour seule compagnie, celle de sa chienne Sam, il commence à croire qu’il est le dernier homme sur Terre. Il s’acharne néanmoins à poursuivre ses recherches sur un éventuel vaccin, tout en lançant régulièrement des appels radio à d’éventuels survivants… Astucieuse, la première heure du film parvient à donner le frisson. La reconstitution d’un Manhattan post-apocalyptique, déserté par les hommes et où se promènent librement des animaux sauvages, est époustouflante. Malgré la seule présence de Will Smith (et de la chienne), toutes les scènes de description du quotidien de Robert Neville, organisé selon des rituels précis déterminants pour sa survie, se révèlent palpitantes, grâce à la faculté de l’acteur d’insuffler de la comédie dans le drame. Dommage que le film de Francis Lawrence (auteur du médiocre Constantine) ne tienne pas ses promesses dans la seconde partie, plombée par des incohérences, un discours catho dispensable et des zombies numériques du plus mauvais effet. On peut aussi se demander pourquoi les scénaristes ne se sont pas contentés d’adapter plus fidèlement le formidable classique écrit par Richard Matheson en 1954, dont la fin reste à ce jour la plus imparable. Sur les écrans en 2007, Je suis une légende est le remake du Survivant (The Omega Man) réalisé en 1971 par Boris Sagal (avec Charlton Heston), qui a traumatisé en son temps toute une génération de spectateurs. Interactivité : 2/5 Le programme comprend quatre courts-métrages d’animation (d’une durée totale de 22 minutes environ), abordant des thèmes similaires au film. Image et son : 5/5 Superbe !