Un été ardent
Auteurs   Camilleri, Andrea (Auteur)
Edition  Fleuve noir : Paris , 2009
Collation   220 p.
ISBN   9782265086050
Prix   20.50
Langue d'édition   français
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Notes : D'abord une invasion de cafards, puis de souris, et enfin de rats : la villa que le commissaire Montalbano a trouvée à Vigàta pour des amis de sa fiancée Livia semble vraiment maudite. La série de catastrophes atteint son paroxysme lorsque le petit garçon du couple disparaît... pour être finalement retrouvé sain et sauf dans un sous-sol dont les locataires mêmes ignoraient l'existence. Mais une autre découverte y attend le commissaire : le cadavre d'une jeune fille du village disparue plusieurs années auparavant. Dans la chaleur étouffante du mois d'août en Sicile, Montalbano se lance dans une nouvelle enquête dont la progression est perturbée par la soeur jumelle de la défunte, la ravissante Adriana. Un été ardent pour le commissaire préféré des Italiens qui, entre angoisses de l'âge et tourments de la chair, devra, avant tout, garder la tête froide... À ce jour, Andréa Camilleri a vendu 10 millions d'exemplaires de livres en Italie. Traduite dans une vingtaine de langues, son oeuvre connaît un succès unique dans l'histoire littéraire de la Péninsule. Après une longue carrière dans le théâtre, la radio et la télévision, Andréa Camilleri a commencé à écrire des romans autour de sa terre de Sicile. Son désormais célèbre commissaire Montalbano, dont les aventures sont publiées au Fleuve Noir, a conquis un public fidèle en France. Extrait du livre : Il était en train de dormir d'un sommeil à l'épreuve des coups de canon. À vrai dire : des coups de canon, oui, mais de la sonnerie du téléphone, non. Un homme qui, au jour d'aujourd'hui, vit dans un pays civilisé comme le nôtre (ah ah), s'il perçoit au milieu de son sommeil des canonnades, les prend certainement pour le tonnerre de l'orage, des coups de feu pour la fête du saint patron ou le déplacement de meubles de la part de ces empaffés qui habitent l'étage au-dessus, et il continue de dormir en beauté. Mais la sonnerie du téléphone, la musiquette du portable, le ding dong de la porte, ça non, ça, ce sont toutes des rumeurs d'appel auxquelles un homme civilisé (ah ah) ne peut faire autrement que de les assumer des profondeurs de son sommeil et de leur répondre. Et en conséquence, Montalbano se tira du lit, regarda la montre, regarda vers la fenêtre, comprit qu'il allait avoir très chaud et alla dans la salle à manger où le téléphone sonnait désespérément. - Salvo, mais où t'étais ? Ça fait une demi-heure que j'appelle ! - Excuse-moi, Livia, j'étais sous la douche, je n'entendais pas.
Sources : Babelthèque