TANGUY
Auteurs   Chatiliez, Etienne (Réalisateur)
Edition  TF1 films , 2001
ISBN   3384442036146
Langue d'édition   français
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Réservation
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Plan d Orgon 1064841307611 F CHAVidéo / Annexe 1 / AdulteDisponible
Résumé : Il est des paroles qu'on souhaiterait ne jamais avoir prononcées. Édith Guetz (Sabine Azéma) peut le confirmer. Après la naissance de Tanguy (Éric Berger), son fils unique, elle lui a dit : Tu es tellement mignon, si tu veux tu pourras rester à la maison toute ta vie. Mais faire une telle promesse à un enfant né avec 13 jours de retard, c'est s'exposer à des désagréments. Tanguy a donc pris sa mère au mot : à 28 ans, il est encore chez ses parents. Diplômé de Sciences Po et de l'ENS Ulm, enseignant à INALCO, préparant une thèse sur l’émergence du concept de subjectivité en Chine ancienne et maîtrisant le chinois et le japonais, il pourrait entièrement s'assumer et quitter le nid familial. Mais il persiste à rester, aimant par-dessus tout ses parents, qu’il décrit comme intelligents, ouverts, généreux, qui m’ont laissé toute latitude pour faire ce que j’aime . Bien qu’ils ne le lui laissent pas voir, ses parents, Paul (André Dussollier) et Édith, sont de plus en plus agacés à l’idée de le voir rester à la maison, qu’il fréquente comme un hôtel, allant ou sortant à n’importe quelle heure ou y ramenant ses conquêtes d’un soir. Cette irritation augmente davantage lorsque Tanguy leur annonce qu’il va retarder sa thèse d’un an au moins. Odile (Hélène Duc), la mère de Paul, prédit quant à elle que le Pékinois restera encore de longues années à leurs crochets et leur reproche leur manque de fermeté. Édith consulte régulièrement un psychiatre pour lui expliquer ses rêves de meurtre ou de mutilation envers son fils. La première technique mise en œuvre par ses parents consiste à le dégoûter de la maison, afin qu’il parte de lui-même. Ils jettent ou abîment quelques vêtements lui appartenant, son père dévisse sournoisement une vis du plancher de sa salle de bains pour qu’il se blesse en marchant à pied nus, sa mère cache quelques aliments défraîchis pour rendre l’odeur de sa chambre désagréable et réquisitionne la pièce qu’il utilisait comme bureau, de sorte à le contraindre de rester dans sa chambre. En complément, elle tente de faire un maximum de bruit dans la maison lorsqu’il travaille ou de couper intempestivement l’électricité lorsqu’il rédige sa thèse sur son ordinateur. Tanguy ne se décourage pas et, au cours d’une conversation avec sa grand-mère, il évoque la piètre opinion qu’il a de la vie en solitaire, comparant la tristesse de vie d’un ami récemment installé en appartement avec ce qu’il considère comme son bonheur de tous les jours auprès de ses deux parents. Passant à la vitesse supérieure, Paul et Édith tentent de lui gâcher également ses nuits, Paul prétextant des insomnies pour le rejoindre en pleine nuit pour bavarder. Ils sèment également la zizanie dans sa vie amoureuse, en faisant comprendre aux filles qu’il ramène à la maison que c’est un Don Juan. Édith provoque ainsi la rupture entre Tanguy et sa copine Marguerite, sans savoir qu’ils faisaient des projets sérieux de vie commune et comptaient s’installer ensemble. Mais loin d’en vouloir à sa mère, Tanguy la remercie pour lui avoir permis de mettre fin à cette relation qui l’effrayait par rapport à son ambition dans la vie. Alors qu’il avait toujours refusé catégoriquement cette idée, Paul se résigne finalement à payer un appartement à Tanguy. Après de longues discussions, celui-ci accepte et opte pour un appartement dans un quartier asiatique du 13e arrondissement. Mais la joie est de courte durée pour ses parents car hormis les coups de téléphone incessants pour rester en contact avec eux, chaque nuit il est en proie à des crises d’angoisse et de tétanie et finit à l’hôpital. L’ayant pris en pitié, Édith consent à le reprendre à la maison. Se montrant désormais sous un autre jour, Paul édicte un règlement très sévère, qualifié par Tanguy d’ une discipline toute militaire et régissant leurs relations à la maison désormais, comme l’obligation de ranger sa chambre ou encore l’interdiction de répondre à ses parents. Il trouve également un boulot pour Tanguy, consistant à donner des cours particuliers à un élève en Prépa Normale Supérieure. Lorsque ses parents découvrent qu’en cumulant sa bourse de recherche, ses cours à la Faculté et les cours particuliers qu’il donne, Tanguy gagne au moins 25 000 francs par mois (? 3 800 euros) ils l’expulsent brutalement de la maison. Aussitôt, Tanguy les assigne au tribunal et remporte son procès, son avocat s’appuyant sur l’article 203 du Code civil, invoquant l’obligation pour les parents d’entretenir leur descendance. Les relations deviennent explosives lorsque Tanguy réintègre à nouveau la maison familiale, Paul hurlant perpétuellement sur son fils, lequel ne se démonte pas et utilise la sagesse des multiples proverbes chinois qu’il connait pour garder un calme à toute épreuve. Ses parents décident alors de l’humilier en transformant sa chambre en chambre d’enfant, remplaçant son lit par un lit de bébé, surmonté d’un mobile. Sa mère vient perturber ses cours pour chercher à le ridiculiser devant ses élèves, puis y participe en tant qu’élève et finit même par coucher avec l’un des élèves de la classe. Contre les attentes de ses parents, Tanguy n’est aucunement heurté par l'un ou l'autre de ces actes et pardonne à sa mère sans arrière-pensée. Alors que Paul, à bout de nerfs, venait de recruter quelques gros bras pour casser la gueule à son fils, il apprend que celui-ci a finalement quitté la maison, laissant derrière lui une lettre où il remercie généreusement ses parents. Leur joie est à nouveau de courte durée puisque quasiment simultanément la grand-mère Odile fait une chute dans sa salle de bains et, devant bénéficier d’une rééducation de plusieurs mois, signale à Paul et Édith l’existence de l’article 205 du Code civil, le même que le 203… mais pour les vieux . Dix mois plus tard, Paul et Édith reçoivent une lettre de Tanguy, les invitant à lui rendre visite à Pékin, où il s’est marié avec une Chinoise, avec laquelle il attend un enfant. Constatant que dans cette famille chinoise vivent sous le même toit tant les parents que les grands-parents de la jeune femme, Odile aura le mot de la fin et, se tournant vers Paul, déclarera qu’elle se réjouit de voir des gens qui assument leur famille, pas comme d’autres
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