Les grandes libertines : Le roman de Sophie Arnould et Françoise Raucourt
Auteurs   Peyramaure, Michel (Auteur)
Edition  Le grand livre du mois : Paris , 2009
Collation   350 p.
ISBN   9782286051181
Prix   21.50
Langue d'édition   français
Nombre de réservation(s) actuelle(s) : 0
Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Plan d Orgon 1000021307613 R PEY Adulte / En Reserve
Notes : Sophie Arnould, Françoise Raucourt : à l’aube de la Révolution, le nom de ces deux grandes libertines et interprètes de génie brillait au firmament du monde des arts. Sous le règne des derniers Bourbons, l’Opéra est le temple de la cantatrice Sophie Arnould, la Comédie-Française le royaume de la tragédienne Françoise Raucourt. Le Tout-Paris se presse chaque soir pour célébrer la grâce des deux jeunes femmes et applaudir à leur talent. Âgées d’à peine vingt ans, Sophie et Françoise connaissent la célébrité, la fortune et la gloire ; leur beauté et leur intelligence remarquables leur valent de figurer parmi les personnalités les plus en vue – et les plus courtisées – de la capitale. Bientôt, les orages de la Révolution viendront assombrir leur éclatante destinée… Un parfum de scandale et une odeur de soufre entouraient la vie de ces deux grandes libertines, à l’homosexualité fièrement revendiquée. On les qualifiait tantôt de lesbiennes ou de tribades , tantôt de gomorrhéennes ou de disciples de Sapho … Leurs mœurs particulières suscitaient tour à tour la curiosité, la réprobation ou le dégoût ; leurs frasques et leurs excès faisaient régulièrement le bonheur des gazettes. Les amours illicites de Sophie Arnould et Françoise Raucourt ne laissaient, en tout cas, jamais indifférent. Vivantes, ces médailles de la grâce ont été le scandale d’un siècle et, mortes, son sourire , ont écrit d’elles les frères Goncourt. À travers sa lumineuse évocation de Sophie Arnould et Françoise Raucourt, Michel Peyramaure ressuscite les figures de deux femmes d’exception, aujourd’hui quelque peu tombées dans l’oubli, et les éclaire d’un jour nouveau
Sources : Babelthèque